COBOL au Québec : Quand le passé numérique déborde et le futur s’impose 🎧

🚨 SAAQclic, SAGIR, Santé numérique…
Au Québec, les échecs technologiques se répètent. Derrière ces fiascos, une racine commune :
➡️ une dépendance massive au COBOL, un langage vieux de plus de 60 ans, toujours au cœur des systèmes critiques.

« Les coûts du programme CASA/SAAQclic ont explosé de près de 500 M$… La mise en service a entraîné de graves problèmes et la modernisation fut rendue risquée à cause des systèmes existants, dont une large part en systèmes “legacy”. Or, ces systèmes “legacy” incluent une large part de code en COBOL, comme l’ont confirmé plusieurs analyses techniques et témoignages du secteur. »
Rapport Vérificatrice Générale du Québec, fév. 2025

📉 Des conséquences lourdes pour les citoyens et les finances publiques

Délais interminables dans la mise en service,
Dépassements de budget colossaux,
Services essentiels paralysés au moment où on en a le plus besoin.

« Au ministère de la Santé, plus de 30 bases de données “legacy” ralentissent encore la transition… Incapacité à relier les vieux systèmes aux nouvelles applications : encore une fois, manque de documentation et technologies obsolètes. »
Journal de Québec, sept. 2025

Ces difficultés montrent que le problème n’est pas seulement technique : c’est aussi une question de vision, de gouvernance et de modernisation.

🎧 Le podcast à écouter : comprendre pour agir

Dans mon nouveau podcast :

👉 “COBOL au Québec : Quand le passé numérique déborde et le futur s’impose”

J’explique pourquoi ces projets échouent, et surtout comment l’intelligence artificielle peut aider à documenter, analyser et moderniser ces codes oubliés.

Voici comment on peut lier les deux prémisses :

1. Les échecs des projets (SAAQclic, SAGIR, Santé numérique)

Ces projets ont pris du retard, dépassé les budgets et souvent connu des interruptions de service pour les citoyens.
Les rapports officiels (ex : Vérificatrice générale du Québec, presse spécialisée) montrent que la complexité des systèmes existants est toujours un facteur de risque majeur dans ces projets.

2. La dépendance au COBOL dans les systèmes critiques

Beaucoup de ces systèmes existants (“legacy”) qu’il faut moderniser reposent sur du COBOL.
Le COBOL rend l’analyse, la migration et l’interfaçage avec des innovations (cloud, mobilité, IA) : longs, risqués et onéreux – principalement par manque de documentation, de ressources compétentes, et d’évolution technologique.

3. Lien logique (la chaîne de causalité)

Quand un projet vise à transformer ou remplacer des applications critiques (ex : permis de conduire, santé, finances publiques),
Il est “forcé” de composer avec un “noyau” COBOL peu documenté, complexe, souvent incompris :
- On doit comprendre les anciennes règles de gestion ;
- On risque de causer des bugs ou de la perte de données à chaque changement ;
- Chaque adaptation prend du temps car toutes les dépendances ne sont pas claires.
Conséquence : Au Québec comme ailleurs, cette situation a provoqué :
- Délai de livraison (par manque de compréhension technique initiale)
- Explosion des coûts (plus d’équipes, plus de tests)
- Problèmes de service (défaillance ou indisponibilité à la mise en production)

4. Preuves concrètes et exemples

Rapports du Vérificateur général : soulignent que l’histoire des données et la difficile compréhension des systèmes existants sont les premiers obstacles.
Articles de presse : plusieurs projets (pas seulement au Québec) citent “COBOL” comme frein à la modernisation (ex : SAAQclic : “Incapacité à relier de vieux systèmes à la nouvelle application”, Santé numérique : “Fonctionnalités interrompues car le code source legacy n’a pas été compris à temps”).
Facteurs de comparaison : Situations quasi similaires dans le monde bancaire ou les gouvernements utilisent aussi COBOL.

Résumé
→ Les échecs viennent rarement du COBOL seul, mais de la complexité, du manque d’expertise et de documentation qu’il engendre dans les systèmes stratégiques.
→ Dès qu'une réforme touche un système “legacy”, COBOL devient souvent un frein ou un facteur de risque clé.
→ Donc, la dépendance à COBOL est une cause structurelle, à la racine d’une grande partie de ces échecs.

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